Dune et ses malheurs..

Après avoir récupéré mercredi matin Dune chez le véto, il a fallu se rendre à l’évidence, vu les dégats occasionnés par le choc (trauma facial) ça allait être galère pour la soigner. En effet, vu que sa machoire est fêlée, de plus elle a un gros hématome sous la langue, plus les douleurs qui doivent être lancinantes aux os de la face et à l’oeil… et bien on a bataillé dur, même en l’enveloppant dans un drap de bain, l’administration des médicaments pilés a la seringue était une torture pour elle surtout et aussi pour son infirmière… et en plus elle ne prenait aucune nourriture.. donc hier, devant le tableau, retour au véto.

La décision a été prise de lui poser une sonde gastrique (sous anesthésie bien sur) afin d’arrêter de lui faire des misères, de plus la forcer, outre la douleur, risquait d’empécher la consolidation de sa machoire et causer un traumatisme durable.

J’ai fait un essai devant la vétérinaire pour introduire la seringue dans la sonde qui apparait derrière son cou, (j’avoue que ça fait bizarre..) mais bon on s’y fait.

Donc je dois dans une journée lui administrer ses médocs, l’homéo en complément, la pâtée spéciale chat convalescent bien diluée pour qu’elle “passe” sans encombre , petit à petit, ce qui représente de nombreuses opérations…

Elle se laisse bien faire et il me semble que de sentir son estomac se remplir n’est pas pour lui déplaire.

Son oeil droit va de mieux en mieux, bien sur il est encore rouge, injecté de sang, mais a retrouvé une taille normale et …. elle y voit, enfin elle réagit quand on passe le doigt devant…

Les véto m’ont confirmé qu’elle avait dans son malheur, une chance inouïe de s’en sortir…Merci à eux (même si la note est salée..) et merci au petit ange gardien des chats qui doit veiller sur elle.

Voilà à quoi ressemble notre chatte-girafe, avec son “collier” en élastoplaste sous lequel on cache la sonde. Celle-ci peut rester en place une quinzaine de jours, j’espère qu’elle pourra se nourrir seule assez vite.

Elle reste au calme sur la mezzanine à l’étage et profite de notre chambre, sur le peignoir de son maître. Faut bien la gâter, maigre consolation.